J’ai pas résisté longtemps, A l’appel du printemps.J’ai tourné dans l’allée,Pour te chercher.Touché des pins, des cerisiers.Leurs troncs usés m’ont rien répondu,Leurs branches nues, à mon approche, se sont tues.Mais la caresse de l’air tiède sous mon pull,Mais le banc vert et mes cheveux plus dorés,Mais les pigeons mauve et bronze brillaient.J’ai pas résisté longtemps … Lire la suite Poésie à pied (Jardin des plantes)
Catégorie : Poésie
Poésie à vélo (Port-Navalo)
On devine le soleil en filigrane, Les objets nus trahissent sa lumière, de leur couleur éclatante. Temps gris. Adoration de l'attente. Port-Navalo (Morbihan), février 2023 (Crédit Katrin Acou-Bouaziz).
Poésie à vélo (Eglise d’Arzon)
C'est encore toi l'absent. C'est encore toi. Derrière l'Eglise en sortant du tabac. C'est encore toi. Dont l'ombre surgit le soir et me rappelle les petits matins, croissant au beurre et gros hameçons. C'est encore toi papa, Le grand vainqueur de mes souvenirs. Mon coeur noyé, mon coeur poisson. Eglise d'Arzon, Morbihan, février 2023 (Crédit … Lire la suite Poésie à vélo (Eglise d’Arzon)
Poésie à vélo (Porte de Vitry)
C’est comme si je pédalais pour attraper un paquebot, Au dernier moment, sauter dans Paris. J’accélère toujours en arrivant, C’est peut-être les fumées, les phares des voitures, C’est peut-être l’envie de liberté le ciel bleu qui décline, Je pédale toujours comme une enfant surexcitée, Ce moment juste avant, cette limite du dehors, du dedans, le … Lire la suite Poésie à vélo (Porte de Vitry)
Poésie à vélo (hôpital Charles Foix)
Je ne veux pas penser à toi ici Visage gonflé, draps raides « cet hopital est un mouroir » dit mon oncle. La bâtisse, majestueuse dans le froid et tes « Aima » qui résonnent dans les couloirs jaune sale. Alors je pense à toi dans Paris au printemps. Tu sors exprès d’une bouche de métro en pantalon droit … Lire la suite Poésie à vélo (hôpital Charles Foix)
Poésie à vélo (retour d’Ivry)
La boulangerie est encore ouverte. Sur le coin de la rue, dans la nuit bleue noire. Je suis arrêtée au feu, Paris fume dans mon dos, dernière ligne droite. L’odeur de pain n’arrive pas jusqu’à moi, son souvenir est encore plus fort. Souvenirs de soirs pressés, de chaleur orange où l’on s’engouffre en tendant sa … Lire la suite Poésie à vélo (retour d’Ivry)
Courir (Gard)
Une ombre est passée sur la montagne.Mon regard l’a suivie,S’est perdu dans les vignes.J’avais le vent chaud dans le cou.Encore de l’eau de la rivière,Le long de la peau.Les larmes sont montées,J’aurais bien donnerLe trop plein de beautéAux inconnus du petit cimetière,De la lavande et de l’été,Pour éclairer le fond de la terre.
Courir (Vitry)
J'ai pas couru très loin, Quelques foulées le long de la Seine. Mais combien dur fut le chemin pour arriver au bout de moi-même.
Le printemps
Je le sens dans l'air, entre les contraintes. Il hésite, tiède, frais. Petites promesses, papillons. Je fais semblant de l'ignorer.
Papa
Il paraît qu’on se ressemble trop, il paraît. Nos cheveux nos peaux nos yeux nos os, tout se dit oui. Il paraît qu’il crie trop, que moi je le défie. Il paraît. C’est sans compter sa lumière, le feu de la terre.