Une ombre est passée sur la montagne.
Mon regard l’a suivie,
S’est perdu dans les vignes.
J’avais le vent chaud dans le cou.
Encore de l’eau de la rivière,
Le long de la peau.
Les larmes sont montées,
J’aurais bien donner
Le trop plein de beauté
Aux inconnus du petit cimetière,
De la lavande et de l’été,
Pour éclairer le fond de la terre.